mercredi 27 janvier 2016

le mal par le mal (3)

Pour écourter la nécessaire période de deuil de ma poule, j'écoute pas mal les quatre barbus en ce moment.



Surtout la tyrolienne haineuse :

(...) Mais là où la chose se complique
Et d'vient tragique
C'est qu'la haine devient pour chacun
Une espèce de besoin
Que d'authentiques sagouins
Entretiennent de près comme de loin
(…)
C'est un cercle vicieux
Car quand un haineux
Hait un autre haineux
Celui qui hait est aussi
Par l'autre haï
De même que celui
Qui est haï haïssant
Celui dont il est haï
Chaque haï donc est
Un haï qui hait
Ce qui fait qu'en fin d'compte
On peut voir comm' ça
L'haï ici et l'haï là.
(...)
Et voilà c'est comme ça
Oh bien sûr y a pas
Non y a pas d'quoi
En signe de joie
Se passer les paupières à la crème de chester
Avec une tringle à rideau d'fer

Y n'reste plus qu'une seule chose à faire
C'est d'rassembler par toute la terre
Tous les hommes généreux
Qui d'un coeur valeureux
Haïssent la haine et les haineux

Et je lis la presse.
Qui parle de la reformation des quatre barbus.
Pendant ce temps-là, je ne pense pas à ma poule.
Egorgée lâchement par une fouine chafouine.

http://www.les-crises.fr/le-stratege-de-la-terreur-des-dossiers-secrets-revelent-la-structure-de-letat-islamique-par-christoph-reuter/


samedi 23 janvier 2016

Le mal par le mal

Le meilleur moyen de me consoler de la perte de ma poule, c'est d'en acheter une autre, et de songer qu'elle a eu une existence plus longue et plus intense que beaucoup de ses consoeurs/confrères.



Mangeons des oeufs et des légumes.

vendredi 22 janvier 2016

Pourquoi il ne faut pas oublier les câlins (2)

Parce que sinon, on finit dans le journal.



Edit : les langues se délient
(inédit fourni ce matin par un collègue de bourreau)



et la meilleure pour la fin :


Franchement ignoble.

Ceci dit, à l'époque, y'en avaient qui avaient déjà démonté la mécanique à l'oeuvre :


Merci à 
pour sa précieuse documentation.



Après, on peut se poser la question :
quel genre de gens trouvait sa nourriture spirituelle en lisant ce torchon ?
Et les « journalistes » qui le rédigeaient ?
Même le scorpion prend soin de ses petits.
Comme le dit Thrinlé Gyatso, nous sommes conditionnés pour aimer, et quand l’objet d’amour disparait, on entre en dépression.
Enfin, lui, ça m’étonnerait qu’il finisse dans le journal.

D’ailleurs, comment font les moines ? 
ils font des câlins tout seuls ?

[Edit 05/06/16] :
l'original continue de se surpasser tout seul.



jeudi 21 janvier 2016

Pourquoi il ne faut pas oublier les câlins


La psychothérapeute américaine Virginia Satir (sic) est formelle :
« Nous avons besoin de quatre câlins par jour pour survivre. Nous en avons besoin de huit pour fonctionner. Et de douze pour croître. »


Je suis loin du compte. 
D'où sans doute la naissance de Blasphémator®.
Et vous ?
A part ça, l'article est un peu formaté.
Je me rappelle le métro parisien : plus on était surcompressés aux heures de pointe, plus les gens essayaient de se soustraire au contact, même s'ils ne pouvaient guère faire plus que reculer la nuque.
Dans d'autres cultures, le contact physique est moins tabou que chez nous. En Inde, en Afrique, j'ai vu des hommes se tenir par la main sans que personne y trouve rien à redire... et l'islam, qui restreint le contact avec les femmes, n'explique pas tout.

mardi 19 janvier 2016

Sale temps dans la filière volaille



La semaine dernière tout allait bien.




Ce matin, beaucoup moins.
Je pense à une fouine, parce que la piste de plumes démarre depuis l'intérieur du poulailler, 
et qu'elle n'a pas crié (alors qu'elle braillait pire qu'une mouette).
Et un chien errant aurait joué avec, mais n'aurait pas mangé la tête.
Alouette.

Méditons sur l'impertinence l'impermanence.