vendredi 16 janvier 2015

Pendant ce temps, au Nigeria...

Massacres de Boko Haram : où sont les unes chocs ?

Alors que le monde est mobilisé pour sauver Charlie de la barbarie intégriste, le Nigeria est au bord de l'explosion, dans une certaine indifférence. Dans la foulée de la mobilisation de Paris, des journalistes alertent l'opinion internationale sur le péril Boko Haram.

http://www.courrierinternational.com/article/2015/01/13/massacres-de-boko-haram-ou-sont-les-unes-chocs

Hé ben moi j'ai titré pleine page, alors t'as qu'à voir.
Par contre j'ai pas mis de photo, elles sont sans doute trop dégueu. (Je refuse de les voir, aussi)
Alors qu'on ne vienne pas m'accuser de faire du cyberjournalisme de complaisance, hein, ou de préférer 13 morts blancs à 2000 morts noirs.
Je les préfère vivants.
Et puis comme ça, aujourd'hui je suis Nigeria, ça me change d'être un charlot.


A part ça, tout le monde se lâche sur ses blogs.

http://blogs.mediapart.fr/blog/mathiasdelori/080115/ces-morts-que-nous-n-allons-pas-pleurer

Ah ça, pour écrire des articles et des commentaires plus ou moins inspirés, on est là.

Mais c'est l'inverse du 11 Septembre des blogs, de sinistre mémoire : les Fournisseurs d'Accès Internet sont ravis d'une telle effervescence, eux, au moins.
Tendance générale et évolution probable : pour les autres, c'est pas parti pour s'arranger.

Hier je me suis abonné au Monde (version électronique), histoire de ne pas me retrouver condamné prochainement à chercher mes infos dans ce bouillon de culture de la bloggosphère où je ne suis moi-même qu'un microbe, ni modeste ni minable.


jeudi 15 janvier 2015

L'homme qui a lu l'homme qui a lu le dernier Charlie

Difficile de nier le caractère sacré du Blasphème.


"Tignous, what else ?"
se serait exclamé Georges Clowné.

Et un autre article intéressant pour vous faire travailler vos langues :

Et le dessin de Charb que je n'ai pas vu dans le dernier Charlie, et pourtant il y aurait eu sa place.
Comme quoi on n'est jamais si bien Charlie que par soi-même.


De source sûre, Charb n'a pas eu le temps de crier "Maman ! "

Delenda Carthago, bordel.

Et pour finir, le commentaire d’un collègue qui va me permettre de me lamenter toute la journée :

"Pas grave qu’on ait pas trouvé Charlie en kiosque, de toutes façons, Charlie me faisait moyen rigoler en fait. C’était du sous-Harakiri… que la génération des 30 40tenaires ne s’imagine même pas, et que la génération qui arrive trouvera carrément scandaleuse. Mon père disait jeunes cons parce qu’on ne respectait rien, les jeunes des lycée sont encore plus cons, ils n’imaginent même pas qu’on puisse déconner de tout !"


dessin de Herrmann paru dans la Tribune de Genève

On est toujours le con de quelqu'un.


Anonyme, 2015

mardi 13 janvier 2015

Le point de Godwin

Un coup d'oeil intéressant sur la pornographie spirituelle du week-end dernier, que je suis bien content de ne pas avoir lu avant d'aller à la manif, sinon je n'y serais peut-être pas allé, ce qui n'aurait pas changé grand-chose.









On s'approche dangereusement du point de Godwin de tout un chacun, au-delà duquel il faudra abandonner toute espérance.
J'aimerais bien aussi avoir plus d'infos sur le groupe de bikers partis péter la gueule à Bachar.
Au fait, qui part en Syrie ?

lundi 12 janvier 2015

Bernard Maris à propos de la peur













Et après ça, on risque encore d'entendre Le Pen éructer :"Oui, on tente de diaboliser les forces du mal..." 
Je sens que je vais me radicaliser sur Internet, moi, ça va être vite vu...