Je remonte ce sujet à partir de vieux comm’s d’un article de 2015.
Tout fait ventre.
Tout fait ventre.
Daniel :
"Cette fois, il s'agit de nous, de notre façon de vivre, de notre liberté", explique-t-il, ajoutant que "nous allons tous devoir nous battre pour la préserver".
"Cette fois, il s'agit de nous, de notre façon de vivre, de notre liberté", explique-t-il, ajoutant que "nous allons tous devoir nous battre pour la préserver".
Ceci me fait raisonnablement me demander si Daesh n'a pas été créé par les Etats occidentaux pour masquer la faillite de leur modèle économique/idéologique.
Le pays est en faillite totale (cf le blog de Jovanovic), des millions de gens sont en-dessous du seuil de pauvreté, les maladies environnementales explosent à cause de la pollution, les gens sont complètement décérébrés, beaucoup sont suicidaires, la violence à l'école est devenue la norme... si nous étions les dirigeants de ce pays et que nous voulions masquer notre responsabilité, comment nous y prendrions-nous ?
John :
Dartan avait une hypothèse dans le même genre, qui avait le mérite " de prendre appui sur un FAIT indéniable : l'autorité ploutocratique repose sur la pénurie. Il est clair, en effet, que les hommes dont les besoins sont comblés peuvent devenir indociles à l'argent. On peut les tenter, les séduire, mais ils ne se laissent pas contraindre. Les affamés, eux, sont sans défense : ils ne discutent ni les salaires ni les ordres. les colonisateurs du siècle dernier s'en sont aperçus : ils se virent obligés de créer des besoins à la main-d'oeuvre indigène lorsqu'ils ne pouvaient la forcer. Donc, si la "loi d'airain" (celle de la faim, de la concurrence à mort) cessait de gouverner les humains, les conséquences seraient celles-ci :
Dartan avait une hypothèse dans le même genre, qui avait le mérite " de prendre appui sur un FAIT indéniable : l'autorité ploutocratique repose sur la pénurie. Il est clair, en effet, que les hommes dont les besoins sont comblés peuvent devenir indociles à l'argent. On peut les tenter, les séduire, mais ils ne se laissent pas contraindre. Les affamés, eux, sont sans défense : ils ne discutent ni les salaires ni les ordres. les colonisateurs du siècle dernier s'en sont aperçus : ils se virent obligés de créer des besoins à la main-d'oeuvre indigène lorsqu'ils ne pouvaient la forcer. Donc, si la "loi d'airain" (celle de la faim, de la concurrence à mort) cessait de gouverner les humains, les conséquences seraient celles-ci :
1. La contrainte par la faim échapperait aux puissants.
2. Il leur faudrait agir sur les classes dirigées par des moyens humains au lieu de préhumains.
3. Ils devraient apprendre à exercer l'autorité au lieu d'en hériter les moyens sans nulle peine, ou de l'asseoir sur la force policière.
4. Bref, il leur faudrait substituer la conscience humaine à l'instinct animal dans les rapports sociaux. Ce serait le monde à l'envers : un renversement des idoles, une inversion des traditions, des usages, des habitudes, des valeurs matérielles, intellectuelles, morales. Les puissants et les maîtres y perdraient tout ce qu'ils possèdent. Il leur faudrait céder les postes de commandement à des hommes simples et vrais, qui n'auraient pas plus le besoin de paraître importants qu'Einstein n'éprouvait celui d'éblouir ses contemporains par l'élégance de ses vêtements. Lorsqu'ils sont libérés du besoin de paraître ce qu'ils ne sont pas, les humains deviennent ce qu'ils sont. Face à des hommes de cette sorte, les imposteurs de la puissance, du savoir et de la gloire seraient vite engloutis dans un abîme de subalternité et d'oubli.
4. Bref, il leur faudrait substituer la conscience humaine à l'instinct animal dans les rapports sociaux. Ce serait le monde à l'envers : un renversement des idoles, une inversion des traditions, des usages, des habitudes, des valeurs matérielles, intellectuelles, morales. Les puissants et les maîtres y perdraient tout ce qu'ils possèdent. Il leur faudrait céder les postes de commandement à des hommes simples et vrais, qui n'auraient pas plus le besoin de paraître importants qu'Einstein n'éprouvait celui d'éblouir ses contemporains par l'élégance de ses vêtements. Lorsqu'ils sont libérés du besoin de paraître ce qu'ils ne sont pas, les humains deviennent ce qu'ils sont. Face à des hommes de cette sorte, les imposteurs de la puissance, du savoir et de la gloire seraient vite engloutis dans un abîme de subalternité et d'oubli.
On conviendra que, si les puissants et les maîtres avaient été conscients des conséquences inévitables d'un régime d'abondance, il y aurait eu de quoi leur engendrer une terreur panique. Tout plutôt que cet indicible désastre ! Mille fois plutôt la mort que cette humiliation totale ! Et cinq mille fois plutôt le collectivisme et ses policiers, qui, au moins, seraient des hommes tout pareils à eux. Une chose, cependant, est certaine : les puissants et les maîtres n'ont jamais été conscients de ces choses : tout ce qui a été publié depuis deux siècles en fait une avalanche de preuves.
Mais il faut quand même se poser une question :
qu'auraient-ils pu faire s'ils en avaient été conscients ?
Quels actes auraient-ils pu poser si leur objectif conscient avait été de s'abriter des conséquences d'un régime d'abondance ?
De quels moyens disposaient-ils et dispose-t-on pour ôter aux humains toute possibilité de désobéir à leurs chefs ?
Et, à défaut, pour faire durer la pénurie dans un monde où la productivité a pris le mors aux dents ? Trois solutions évidentes sautent aux yeux :
qu'auraient-ils pu faire s'ils en avaient été conscients ?
Quels actes auraient-ils pu poser si leur objectif conscient avait été de s'abriter des conséquences d'un régime d'abondance ?
De quels moyens disposaient-ils et dispose-t-on pour ôter aux humains toute possibilité de désobéir à leurs chefs ?
Et, à défaut, pour faire durer la pénurie dans un monde où la productivité a pris le mors aux dents ? Trois solutions évidentes sautent aux yeux :
1. La plus sûre et la plus définitive est celle qui substitue le collectivisme au capitalisme. L'esclavagisme résout idéalement tous les problèmes de l'autorité préhumaine.
2. A défaut, une pénurie artificielle peut sauvegarder l'autorité ploutocratique. La création de besoins nouveaux et la stimulation de ceux qui existent peuvent contribuer aux mêmes résultats. "
3. Si, malgré ces précations, la productivité devenait menaçante, un moyen sûr de perpétuer le règne de la faim serait la multiplication des hommes. Tout rentrerait dans l'ordre (préhumain) le jour où les ressources de la planète seraient à nouveau insuffisantes pour les nourrir tous. Pour aller plus vite, il serait sage de veiller en même temps au saccage des dites ressources : il faudrait hâter l'érosion des terres arables, ralentir la percolation des eaux et polluer les océans.