dimanche 18 mars 2012

Dédé la Branlette, le retour


Le sexe ni la mort : trois essais sur l'amour et la sexualité 

  par André Comte-Sponville Voir tout son univers


  • Essai (broché). Paru en 01/2012
« Le soleil ni la mort ne se peuvent regarder fixement », écrit La Rochefoucauld. Cela fait au moins une différence avec le sexe : le regarder fixement, voilà ce que peu d’hommes et de femmes, de nos jours, s’interdisent ou redoutent. Pourquoi, s’agissant de sexualité, est-ce pourtant cette formule qui m’est venue, jusqu’à me fournir, ou peu s’en faut, mon titre ? Peut-être parce que l’essentiel, ici aussi, échappe au regard, ou l’aveugle, tout en continuant de le fasciner. Le sexe est un soleil ; l’amour, qui en vient, s’y réchauffe ou s’y consume. Les mortels, disaient les Anciens pour distinguer les hommes des animaux et des dieux. Nous pourrions, tout autant, nous nommer les amants : non parce que nous serions les seuls à avoir des rapports sexuels, ni à aimer, mais parce que le sexe et l’amour, pour nous, sont des problèmes, qu’il faut affronter ou surmonter, sans les confondre ni les réduire l’un à l’autre. Cela définit au moins une partie de notre humanité : l’homme est un animal érotique. » André Comte-Sponville Philosophe humaniste, André Comte-Sponville est l’auteur de nombreux ouvrages qui, par leur clarté et leur pédagogie, mettent la philosophie à la portée de tous et connaissent un succès qui ne se dément pas ; ainsi de L’Esprit de l’athéisme (2006), du Capitalisme est-il moral ? (2004, rééd. 2008) et du Goût de vivre (2010) chez Albin Michel.

Le retour en fanfare de Dédé la Branlette, ainsi que le surnommait affectueusement Jean-François Raguet.
 Un surnom qu'il n'usurpait pas tous les jours, mais chacun réussit à s'exprimer avec son héritage, ses camions de mots, ses valises de réflexes, et j'ai des fois trouvé quelque réconfort dans sa prose quand j'étais mouamème branleur non abstinent. 
Je me souviens en particulier d'un article assez honnête sur le deuil, paru dans un numéro spécial Deuils (quelle surprise !) de la revue Autrement;
Et Michel Onfray Mieu De Mécouté, qu'en penserait-il ?
Je ne sais pas, et je ne sais même pas ce que j'en penserais moi-même, vu que je n'ai guère le temps de lire en ce moment. 
Si vous le feuilletez, merci de me tenir informé.
Oooh Pinaize, ça c'est de la revue de presse !

samedi 17 mars 2012

Quand acheter Charlie redevient un acte politique

Je rajeunis à vue d'oeil, sauf sur mes vieilles photos.
La preuve, j'ai racheté Charlie Hebdo, et j'ai eu le plaisir d'y lire l'édito de Bernard Maris, ils ont bien fait de laisser Philippe Val partir à France Inter, le journal y gagne au change. 

Merci à Plouf pour avoir soulevé la question de l'hypocrisie égalitariste de gauche, ça a permis à Oncle Bernard de nous remettre à tous les pendules à l'heure, c'est moi qui stabilobosse en jaune, ne me remerciez pas.

Sinon, Charlie Hebdo reste Charlie Hebdo, quand même.
Mais ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre.
A mon âge, et à celui des vétérans du journal, on ne se refait pas comme ça.






J'ai demandé à mon buraliste s'il était d'accord pour appliquer ces nouvelles mesures, 
mais sa femme a surgi du fond de la boutique pour faire remarquer 
que je faisais déjà suffisamment fuir la clientèle comme ça.