Je "couvre" une manifestation sportive pour une chaine régionale.
Pour une fois, je vais sur le terrain, avec un MacBook Pro, un lecteur XDCam, une mixette et deux caisses de rallonges.
Riche de mon expérience dans le privé, qui me permet de ne craindre aucune peur, alors qu'il y a trois mois j'ai failli me flinguer pour une mission moins complexe et moins improvisée, mais j'étais dans mon état.
Passons.
Riche de mon expérience dans le privé, qui me permet de ne craindre aucune peur, alors qu'il y a trois mois j'ai failli me flinguer pour une mission moins complexe et moins improvisée, mais j'étais dans mon état.
Passons.
C'est l'occasion d'être au contact de tous ceux qui gravitent autour du sport professionnel.
Moué j'ai déjà pas trop le temps de faire du sport, alors en regarder à la télé, vous comprenez que ça me dépasse un peu.C'est pas des gens que j'ai l'occasion de fréquenter, bien qu'en principe, rien de ce qui est humain ne me soit étranger.
Je trouve donc sur place le mélange auquel je pouvais m'attendre de basketteurs longilignes, d'entraineurs dépressifs, de supporters bourrés, de stars déchues la bite à l'air sur des parkings de nuit, de techniciens vidéo trentenaires cocaïnomanes, et de gens qui d'une façon ou d'une autres se la pètent un peu, pour éviter de voir combien leur situation est pathétique (ça plairait à Flo, ça, comme remarque).
Je ne déroge pas à la rêgle, du haut de ma petite cinquantaine d'années dont vingt cinq dans le monde merveilleux de la télévision.
Difficile d'échapper aux clichés, même si à l'oeil nu les détails humanisent un peu la vue d'ensemble.
Difficile d'échapper aux clichés, même si à l'oeil nu les détails humanisent un peu la vue d'ensemble.
Tiens, celles qui ne se la pètent pas, c'est les femmes de ménage et les hôtesses d'accueil à l'Etap Hotel de Roanne, parce qu'elles n'ont aucune raison de se prendre pour ce qu'elles ne sont pas.
Entre deux matches, et quand je n'ai aucun feed à traiter pour le Moloch de l'actu, j'uploade sur mon tumblr, et je regarde quelques vidéos.
C'est pas ça qui manque.
Celle-ci, hé bien mon Dieu j'ai trouvé que musicalement ça faisait beaucoup penser à Amon Tobin, et puis finalement je l'ai retrouvé au générique. Quant au traitement anthropomorphique des moeurs insectoïdes, c'est un écueil qu'on évite rarement une fois qu'on s'est inscrit à concourir dans le genre et dans la catégorie.
Celle-ci, hé bien mon Dieu j'ai trouvé que musicalement ça faisait beaucoup penser à Amon Tobin, et puis finalement je l'ai retrouvé au générique. Quant au traitement anthropomorphique des moeurs insectoïdes, c'est un écueil qu'on évite rarement une fois qu'on s'est inscrit à concourir dans le genre et dans la catégorie.