samedi 31 mars 2012

vendredi 30 mars 2012

Killer, est-il ?


Quand on voit ce convoi de films qui circulent, genre suissi, pris aujourd'hui au hasard des horaires de l'Hagard :

... on se dit, avec ce bon sens de gentleman farmer près de chez vous, que c'est pas après qu'la poule a pondu qu'elle doit serrer les fesses.

Tu m'entends, Josiane ?

Le problème, c'est que la société, c'est pas une poule.

Extraits des grimoires de JD :

Les individus sont seuls à pouvoir évoluer parce qu'ils sont seuls à exister. (R. p.107)

La douloureuse histoire des humains tient tout entière dans une dualité : l'essence et l'existence. Nous en sommes écartelés parce que, depuis toujours, l'existentiel est polarisé à l'envers, et il n'est pas difficile de comprendre pourquoi : les hommes simiesques sont mille fois plus nombreux que ceux qui sont humains. ...Voilà pourquoi l'intellect est si discrédité : monopolisé, par les singes, les dés étaient pipés.
L'essentiel est orthogénétique, l'existentiel a toujours été rétrogénétique. D'où la dichotomie dont nous souffrons. Nous sommes écartelés entre l'Homme et le Singe. Nous concilions tant bien que mal cette dualité dans nos personnes en chérissant des idéaux. Elle nous a toujours condamnés à être des singes sociaux. (leç.9/24)

L'existentiel constitue notre "moi" et appartient aux individus. C'est la part d'eux-mêmes dont les individus font apport à l'espèce, la part habilitée à acquérir des caractères nouveaux, acquisition qui est la condition sine qua non de l'Evolution. (Jeux/81)

L'instinct, qui ne trompe jamais les autres espèces, a pour fonction nécessaire de tromper les humains. Les instincts, qui sont les génies tutélaires des autres espèces, sont aux humains des démons qui les torturent, qui les "possèdent" et qui les "perdent" ! Or cette aventure est unique : l'instinct ne trompe que nous.
La cause fondamentale du malentendu qui oppose l'Homme à la nature, c'est que l'inconscient spécifique (l'instinct) nous envoie et doit nous envoyer des messages qui s'adressent à l'espèce et ne se soucient pas des individus. Mais, de toute évidence, les individus sont seuls à pouvoir recevoir les messages et exécuter les ordres, puisque l'espèce n'a pas de vie existentielle. L'espèce, qui est une abstraction, n'existe pas. Les individus existent seuls. Dès lors la nature s'est trouvée dans un cas difficile : les tâches évolutives qui libèrent l'Homme de ce qu'il lui reste d'instincts animaux incombant nécessairement aux individus, il a bien fallu que ceux-ci reçoivent dans leurs instincts l'ordre de lutter contre l'Instinct ! (Jeux/81)

jeudi 29 mars 2012

Paru chez J'ai lu, J'ai bu & J' T'enfume

Si certains éprouvent de la souffrance au travail, comme ce fut mon cas avant mi-novembre dernier, j'en retire aujourd'hui une certaine jouissance, ce qui m'inquiète au plus haut point.

Ce midi, pour oublier l'aliénation professionnelle et le nouveau burn-out qui me pendent au nez, je suis entré dans une célèbre librairie nantaise, et j'y ai acheté trois nouveautés en livres de pôche, pour le prix de 3 paquets de Winston 25.
Faut vraiment que j'arrête de lire.

C'est pour oublier.




 Fumer vous fait faire des gosses avec l'homme invisible.









 Fumer donne de jolies moustaches.










Fumer rend vos enfants pilotes d'avion.







Fumer fait faire du sport.







Fumer crée du lien social.






Fumer remplace une bonne piqûre.






Fumer fait voir la fin de  2001, l'odyssée de l'Espace.





Fumer procure une extase mystique.






Fumer procure un job aux dentistes au chômage.








Edit :
conclusion inopinée à l'article, trouvée ce matin sous la plume de Raphael Enthoven dans Philosophie Magazine :
"Si l'objet de la campagne est de nous montrer le réel, pourquoi s'en tenir là ? Si la vérité est un bien, pourquoi ne pas dire toute la vérité ? Pourquoi ne pas dire "fumer tue, mais ne pas fumer ne rend pas immortel pour autant ?" Là est le hic. Et l'arnaque. Personnellement, je ne suis pas tranquille. S'il me suffisait de cesser de fumer pour ne jamais mourir, j’arrêterais de bon coeur, mais rien n'est moins sûr. Vivre tue. Demain j’arrête."

mercredi 28 mars 2012

Le rêve américain : de gentils requins

- extraits de mail -

Une cybercopine m'envoie ça :


Et ça m'inspire ça :

Ah oui, c'est certain qu'ils ont fière allure et qu'ils ont l'air copains comme cochons.
Au Seaworld de San Diego, nous avons assisté à des mises en scène du même tonneau, qui en disent long sur ces sacrés Américains, qui tentent de propitier les animaux les plus dangereux après s'être fâchés avec tout le monde sur la planète.
Ils sont forts, ces Américains.

Pendant ce temps, à l'échelle de mon humble outrecuidance, comme tu me le rappelais la semaine dernière, j'ai réalisé "Danse avec les poules" :

"Un bébé crocodile, au sortir de l'oeuf, mord. 
Un bébé tigre, lui, assoiffé de lait, avide d'un corps chaud et ami, veut avant tout aimer, être aimé. Mamelles à têter, première innocence des mammifères. 
Plus tard, reconversion brutale. 
Maintenant, tout à la douceur. 
Gare au tigrillon s'il sentait l'agneau.  
Heureusement, il sent le tigre. 
Avec confiance donc, il peut se frotter sous les pattes terribles, mordiller, déranger, tirailler. 
Il ne risque rien. 
Assez joué, tout de même. 
Mère-tigre le repousse. Maintenant, elle va boire.  
Rien qu'à la voir s'approcher de l'eau, on lui donne raison, en tout, et tort à la vache, à la biche, au daim, aux herbivores. 
Solennellement, religieusement, prête à tout, elle s'approche du baquet. 
Le feu de sa soif rend l'eau sacrée. 
Une vache, même mourante de soif, ne peut prendre l'eau avec grandeur, avec considération. 
Un certain registre lui a été refusé. 
Elle n'ira jamais à l'eau que comme une vache.  
La tigresse, elle, ce qu'elle fait, et quoi qu'elle fasse, est important. 
Plus que Reine, Roi, un Roi qui a pris une affaire en main, un Roi qui serait en même temps un "dur".  
Dans la cage, cependant, tout est dénuement, et l'eau dans le baquet vient d'un affreux robinet rouillé. Mais le tigre est au-dessus du manque.  
Le manque, c'est pour toi, le manque et l'agressivité, ce piteux semblant d'audace."

Bonne journée !

dimanche 25 mars 2012

Jarretelordi.com

Comme je me lève tous les matins entre 4 et 5 heures depuis le retour de la vengeance du Seroplex® que je ne prends plus, je bouine mes petites blagues bloggueuses et ma correspondance jusque vers 8 heures, et après, soit je vais au boulot soit j'ai des week-ends constructifs.
Dimanche dernier par exemple j'ai nettoyé derrière mon meuble Ikéa pas déplacé depuis 12 ans, et j'ai passé un coup d'aspirateur sur l'habitante.

Ca m'a fait plus de bien qu'à elle.
 Hier après midi, j'ai apporté ma contribution à la campagne présidentielle avec de petits autocollants plastifiés et bricolés avec des vieilles étiquettes de cassettes Betacam.

Le soir même, j'ai mimé devant de vieux amis le presque quinqua flippé qui colle des moustaches à la Joconde, en prenant à peine le temps de descendre de son vélo de terroriste de l'ultra-gauche, on a bien ri.

 



Cet après midi j'ai nettoyé ma cuve de 400 litres et je l'ai remise en eau, mais suite à une erreur d'inattention, à moitié pleine elle a brisé le parpaing qui la soutenait et a failli écraser une poule qui s'est enfuie en hurlant dans le bois comme si elle avait Al-Qaida aux fesses et il a fallu ruser pour la faire rentrer.











 


Je n'ai pas retrouvé les chaises longues dans le garage, alors j'ai fait une petite sieste sur mon vieux carton. Enfin du soleil !

Un ami qui a une certaine influence sur mes progrès dans l'intention de pratiquer le boudhisme, m'a suggéré, plutôt que de déblogguer à toute heure, d'écrire avec un crayon sur du papier, puis de déchirer le cahier.
 C'est pas con.
J'ai aussi semé des radis et désherbé le potager, je voulais rouler la pelouse mais j'ai pas eu le temps, parce qu'il y avait deux bars à cuire au barbecue.
C'était un bon dimanche en famille, malgré que mon fils m'aie reproché d'avoir cultivé une certaine absence lors de certaines années passées plus près de ma bécane que des miens.

Merci à la jeune Clara P., bientôt 12 ans, pour le titre.

vendredi 23 mars 2012

Contre l’alcool, le LSD

http://www.courrierinternational.com/article/2012/03/20/contre-l-alcool-le-lsd

Dans un premier temps, si on est vierge de toute expérience dans le domaine,  on se dit que ça peut marcher, et que la Science avance...
... dans un second temps, un produit contre un autre produit....mouais...
Mais je me rappelle que quand je suis devenu alcoolo-dep', j'évitais les tarpés, parce qu'à chaque fois que j'en fumais un, j'avais une méga-prise de conscience que j'étais en train de devenir pochtron...

jeudi 22 mars 2012

La Vengeance de Seroplex®

Pour anticiper sur une charette de 72 heures qui se profilait au Birau, j'ai avalé 2 fois 10 mg après un mois d'abstinence.

C'est reparti pour un tour de manège...

Je vais essayer de ne pas attraper la queue du Mickey...
merci à Captain Frankie, grâce à qui je me sens moins seul.